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Pourquoi avoir choisi le teckel

  • Photo du rédacteur: Madame Raymond
    Madame Raymond
  • 20 avr. 2023
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 3 mars

On me demande souvent pourquoi j’ai choisi un teckel comme compagnon. J’aime répondre par une question inverse : Pourquoi n’aurais-je pas choisi un teckel ? Pour moi, c’était une évidence, au point que je ne me souviens même pas m’être posé la question. Si vous envisagez d’adopter un teckel, j’espère que cet article vous aidera à vous projeter. Mon lien avec cette race va bien au-delà d’une simple affinité : le teckel reflète une part de moi et révèle une facette intime de ma vie. Je vous explique tout dans cet article.




Ma madeleine de Proust

Les teckels, c'est "ma saucisse de Proust". Un clin d'œil à la célèbre madeleine de Proust qui illustre parfaitement ma relation avec cette race de chien. Si vous nous suivez, vous savez que j’ai grandi entourée de teckels chez mes grands-parents. Ces moments étaient empreints d’amour et de tendresse. J’adorais passer du temps chez eux, et leur maison était synonyme de bonheur. Comme des teckels y étaient toujours présents, j’ai, dès l’enfance, associé cette race à une sensation de réconfort et de joie. Encore aujourd’hui, croiser un teckel dans la rue suffit à me replonger instantanément dans les plus beaux souvenirs de mon enfance.

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours su qu’un jour, j’aurais un teckel. Je m’étais promis de sauter le pas une fois mes études terminées, lorsque j’aurais acquis une certaine stabilité. Cette idée ne m’a jamais quittée et, au fil des années, elle est devenue bien plus qu’une envie : un véritable objectif de vie.



Teckel un jour, Teckel toujours

En grandissant, cette envie ne m’a jamais quittée. Une fois adulte, l’adoption d’un teckel s’est imposée comme une évidence. Pendant mes études et au début de ma vie active, j’ai vécu à l’étranger, loin de ma famille. Avec le temps, la distance s’est faite plus pesante, mes proches me manquaient et mes grands-parents vieillissaient. J’ai ressenti un besoin profond de préserver un lien avec mes racines, et plus particulièrement avec tout ce que mes grands-parents m’avaient transmis.

Pourtant, le moment où je me suis dit "ça y est je me lance" a mis plus de temps à arriver. Il a fallu convaincre mon compagnon, et surtout, surmonter mes propres doutes. J’ai longtemps écouté les avis extérieurs, ceux qui me décourageaient sous prétexte que ce n’était pas raisonnable. Mais avec le recul, je réalise que la seule voix qui compte vraiment, c’est la nôtre.

La vie d’adulte n’a rien de l’idéal que l’on imagine enfant. Comme tout le monde, on a été confrontée à des épreuves difficiles : la maladie, le deuil, les responsabilités sans fin, un monde professionnel parfois ingrat, la jalousie, l’indifférence et la méchanceté… Et pourtant, j’ai toujours eu un caractère fort. Mais même les plus solides ont besoin d’un repère. Tel un phare dans la tempête, Raymond m’a apporté cette stabilité et cette douceur qui me manquaient.

Cette petite saucisse est bien plus qu’un chien. Il est une passerelle vers l’insouciance de mon enfance. Le simple fait de le regarder me replonge dans ces instants heureux passés chez mes grands-parents. Être adulte, c’est naviguer entre doutes et incertitudes, mais lui est une certitude. Un vrai pilier. Tout comme l’étaient mon grand-père et mon père, partis trop tôt, Raymond est devenu le repère que je me suis construit dans ma vie d’adulte.



Un caractère qui me colle à la peau

Grandir entourée de teckels a profondément influencé ma personnalité. Je partage avec eux bien plus qu’une simple affection : nous avons des traits de caractère en commun. Comme eux, on me décrit souvent comme têtue et déterminée, mais aussi loyale et pleine de joie de vivre. Me reconnaître dans cette race me procure un sentiment particulier, presque instinctif.

Ce qui est amusant, c’est que, tout au long de ma vie, on m’a souvent dit que j’avais un "caractère de teckel", sans même connaître mon attachement à ces chiens. La remarque, bien que rarement flatteuse, servait souvent à souligner ma ténacité, voire mon côté obstiné. Pourtant, pour moi, c’est sans doute l’un des plus beaux compliments que l’on puisse me faire. Être un teckel, c’est être entier, sincère, profondément affectueux… mais aussi doté d’un sacré caractère (pour ne pas dire chiant !).





Plus de lecture

Voici quelques articles incontournables que je vous recommande de lire si vous souhaitez en savoir plus sur les teckels, et notamment pour vous accompagner tout au long de votre parcours d'adoption :


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Lorsque nous avons accueilli Raymond, notre premier chien, nous nous sommes vite retrouvés livré à nous même. Nous avons voulu créer ce blog pour partager nos astuces et aider tous les autres maîtres. 

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