Je vous dis tout sur la personnalité de Raymond

Vous êtes nombreux à me demander quel est le caractère du teckel en général, et plus particulièrement celui de Raymond. J’avais envie de vous en dire un peu plus. J’espère que cet article dédié vous aidera dans vos recherches, notamment pour vous projeter avec un chien, voire un teckel.

Un caractère facile indéniable

C'est vraiment la première chose qui me vient à l'esprit quand on me demande de décrire Raymond : c'est un chien facile à vivre, que l'on peut emmener partout avec nous. Que ce soit au restaurant, en voyage ou à l'hôtel, il nous accompagne dès que possible. Cette flexibilité est très appréciable, car elle nous évite toute contrainte. Cela ne signifie pas pour autant qu'il n'aime pas la solitude ; au contraire, il n'a aucune difficulté à être et rester seul. Habitué à évoluer dans des environnements variés, il est également très sociable. Que ce soit avec les humains ou avec d'autres animaux, il ne pose jamais de problème et prend plaisir à faire de nouvelles rencontres.

C’est un vrai bonheur d’avoir un chien paisible et accommodant. Nous avons la chance de pouvoir l’emmener partout avec nous, sans une once de stress. Si Raymond a un bon caractère, c'est certes lié à sa personnalité, mais aussi au cadre très clair que nous lui donnons. Pas forcément strict, mais bien défini et jamais contradictoire, ce qui l’aide à évoluer sereinement.

Des traits de caractère propre au teckel

Bien que chaque chien ait son propre caractère, je reconnais chez Raymond certains traits typiques du teckel. Le premier qui me vient à l’esprit, c’est qu’il peut être très têtu. Cela ne signifie pas qu’il n’est pas obéissant. Nous n’avons aucune difficulté à nous faire entendre, et s’il doit être rappelé à l’ordre, il s’arrête et/ou se calme immédiatement. En revanche, s’il ne veut pas faire quelque chose, il ne le fera pas. Par exemple, si je l’appelle et qu’il a décidé de rester dans son panier ou de continuer à jouer dans le jardin, rien ne le fera bouger. J’ai remarqué que c’est surtout à la maison qu’il peut se montrer obstiné. Lorsqu’il est à l’extérieur, il obéit toujours très bien. Je pense qu’à la maison, il sait qu’il est chez lui, dans un environnement où rien ne peut lui arriver, et où il se considère un peu comme le roi. Ce petit côté cabochard peut être frustrant par moments, mais rien de bien méchant au final.

C’est un chien extrêmement câlin, toujours à proximité de nous. Il aime et ressent le besoin d’être en contact avec nous, cherchant souvent notre présence. Pourtant, il sait aussi être indépendant et n’hésite pas à aller se reposer dans une autre pièce si l’agitation devient trop importante, par exemple. C’est touchant de voir à quel point il apprécie son espace tout en nous considérant comme son repère. Les premiers mois, il n’était pas particulièrement affectueux, mais avec le temps – à partir d’un an environ – il l’est devenu de plus en plus, au fur et à mesure que notre lien se renforçait.

Raymond est aussi très joueur et ne rate jamais une occasion de transformer n’importe quelle situation en jeu. On verra si ce trait de personnalité reste avec le temps. Que ce soit avec ses peluches, un bâton trouvé dans la rue ou même avec nos invités, il est toujours partant pour s’amuser. Il n’hésite pas à venir nous voir par moments pour nous faire comprendre qu’il veut jouer et nous inciter à nous occuper davantage de lui.

Raymond est fidèle à ses gènes : il est têtu, mais affectueux. J’aime les chiens avec de la personnalité ; je trouve cela beaucoup plus agréable et authentique. Au final, il a son petit caractère, comme nous. Si je devais résumer cette facette de lui en un mot, je dirais espiègle. Ce mot représente bien les teckels : vifs et malicieux, mais sans la moindre once de méchanceté. Et au final, c’est précisément ce que j’aime tant chez eux.

Prudent et attentif

Contrairement à ce qu'on pourrait penser au premier abord, Raymond n'est pas craintif. Il peut avoir tendance à se figer dans certaines situations, ce qui peut donner l’impression qu’il a peur, mais en réalité, il est simplement prévoyant et vigilant. Lorsqu’il est confronté à un élément inconnu ou potentiellement inquiétant (un chien, un bruit, une machine…), il s’immobilise quelques secondes avant d’agir de manière posée et réfléchie. Certes, il n'est pas téméraire, mais il n’est pas peureux pour autant. Je le qualifierais plutôt de précautionneux dans ses interactions.

Raymond est également très observateur. C’est un vrai petit concierge ! Il aime surveiller ce qui se passe, écouter les conversations et suivre chaque mouvement autour de lui. Toujours à l'affût du moindre événement, il est amusant à voir évoluer. Pour plaisanter, on s’imagine parfois que, dans une autre vie, il a dû être paparazzi !

Vous avez intérêt à lui dire bonjour

Raymond n’aboie quasiment jamais, sauf lorsqu’il fait des rencontres. Que ce soit des amis ou de simples connaissances croisées dans la rue, Raymond aboie systématiquement jusqu’à ce qu’on lui dise bonjour et qu’on le caresse. Si cela peut sembler anecdotique et amusant au premier abord, en réalité, c’est plutôt contraignant dans certaines situations.

Je sais que nous en sommes en grande partie responsables, car nous l’avons habitué à être au centre de l’attention. C’est d’ailleurs un aspect de l’éducation particulièrement difficile à gérer lorsqu’ils sont chiots : tout le monde veut les caresser, ce qui leur donne une très mauvaise habitude par la suite.

Un petit capricieux dans l'âme

Je crois que c'est le trait de caractère de Raymond qui m'énerve le plus : il peut se montrer très impatient et râler facilement. Il y a toujours une part d’acquis et d’inné en chacun de nous, humain comme animal. En revanche, je pense que cette tendance est malheureusement en grande partie de notre fait.

Raymond peut être très "pignou" – comme j’aime l’appeler – dans de nombreuses situations. Par exemple, si nous nous arrêtons à peine dix secondes en balade pour saluer et discuter avec quelqu’un, il se met immédiatement à gémir et à jouer les malheureux pour nous inciter à repartir au plus vite. Il est peut-être naturellement impatient, mais soyons honnêtes : nous l’avons surtout mal habitué en répondant trop souvent à ses petits "caprices".

C’est vrai qu’au moindre bruit, nous avons tendance à lui prêter attention et à finir par lui donner ce qu’il veut. Par exemple, s’il fait tomber son jouet du canapé, notre réflexe est de le lui redonner immédiatement. Nous essayons de ne plus réagir systématiquement, mais il faut avouer que ce n’est pas évident. Heureusement, il comprend vite lorsqu’il nous agace : si nous le grondons, il s’arrête immédiatement.

VS les teckels de mon enfance

Si je retrouve beaucoup de similitudes, il y a aussi de nombreuses différences entre Raymond et les teckels de mon enfance. Je l’explique notamment par un élément majeur : la chasse. À mon avis, un teckel qui chasse ne développe pas du tout le même caractère. Il peut se montrer plus aventurier, indépendant, sûr de lui et têtu. Je trouve Raymond beaucoup plus docile que ceux de mes grands-parents. Cela ne le rend ni plus ni moins attachant que les autres, ce sont simplement des différences de tempérament.

J'espère que cet article vous aura aidé. Quand on se projette avec une race, les retours d'expériences sont toujours bienvenus. Si vous avez déjà un teckel ou une autre race, dite-nous si vous retrouvez, partagez en commentaire la personnalité de votre chien.